Zone de Sensibilité Picturale Immatérielle. © Harry Shunk, 1962 / Fondation Roy Lichtenstein. |
Nous avions imaginé de nous rendre aujourd'hui sur les quais de Seine afin de réactualiser, sur le site de cette autre scène, un événement majeur dans l'histoire de l'art qui s'est déroulé il y a 40 ans. Jour pour jour.
Malheureusement, quelques obligations nous en ont définitivement empêchés. Mais peut-être est-ce finalement un mal pour un bien puisque cet hommage, non-abouti tel que nous l'envisagions, rend à l'immatérialité toute sa dimension.
Marc de Verneuil et Mel Rushmore
Paris, 26 janvier 2012.
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Zones de Sensibilité Picturale Immatérielle (1959-1962), par Yves Klein
Premières cessions (conservation des reçus) :
Premières cessions (conservation des reçus) :
- 18 novembre 1959 : Peppino Palazzoli.
- 7 décembre 1959 : Jacques Kugel
(Série 1, Chèque n°02 contre 20 gr. d'or fin.)
- 7 décembre 1959 : Paride Accetti
- 8 décembre 1959 : Alain Lemée
Yves Klein, « Règles
rituelles de la cession des zones de sensibilité picturale
immatérielle » (date inconnue)
Chelsea Hotel Manifesto (1961)
Secondes cessions (destruction des reçus par le feu) :
- 26 janvier 1962 : Dino Buzzati
(Pont au Double, Paris)
- 1962 : Claude Pascal
- 10 février 1962 : Michael Blankfort
(Pont au Double, Paris. Avec Virginia Dwan)
(Pont au Double, Paris)
- 1962 : Claude Pascal
- 10 février 1962 : Michael Blankfort
(Pont au Double, Paris. Avec Virginia Dwan)
Expositions :
- 29 janvier - 21 mars 1960 : présentation de deux Zones de Sensibilité Picturale Immatérielle à l'exposition "Antagonismes" (comm.: Julien Alvard), Musée
des Arts Décoratifs, Paris.
- (...) ?
- 28 Janvier - 22 Avril 2012 : présentation d'une série de documents relatifs à Zone de sensibilité picturale immatérielle (cession à Dino Buzzati le 26 janvier 1962) dans le cadre de l'exposition , « Asche und Gold - Eine Weltenreise » au MARTa Museum, Herford (Allemagne).
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Sources :
Denys Riout, "Yves Klein - le crédit par le marché" (séminaire 15 avril 2010, Centre d'Histoire de Science Po, Paris)
Sophie Cras, "De la valeur de l’œuvre au prix du marché : Yves Klein à l’épreuve de la pensée économique", Marges, 11 | 2010, pp. 29-44.
Sophie Cras, "De la valeur de l’œuvre au prix du marché : Yves Klein à l’épreuve de la pensée économique", Marges, 11 | 2010, pp. 29-44.
Remerciements :
Liens associés :
Le temps à l'oeuvre : 340t / 340g déplacésYves Klein participe à Ends of the Earth: Land Art to 1974
Avertissement :
Nous ne sommes pas spécialistes d'Yves Klein, pas plus que de cette œuvre spécifique à laquelle il nous paraissait nécessaire de rendre hommage compte tenu de son importance historique. La documentation que nous mettons en ligne, ici, est un work in progress, et vous êtes chaleureusement invités à participer à sa construction si vous avez des informations ou des corrections à apporter. Pour ce faire, veuillez laisser vos commentaires dont
vous pouvez être sûr qu'ils seront pris en compte s'ils permettent de
nous faire avancer dans les méandres de cette histoire de l'art.
Art contemporain? Alchimie d'inspiration rosicrucienne? Ceci et cela? le symbolisme magique est puissant chez Klein, mais je ne peux m'empêcher de ressentir le caractère absolument dérisoire et somme toute vain de ce geste mis en situation de monstration en "Histoire de l'art". J'ai marché avec klein et reconnais la profondeur de son sillon, mais en terme de déploiement spirituel (ce qui lui importait) il a failli.
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/photo.php?fbid=3078412291859&set=a.3076158155507.135443.1610329674&type=1&theater
On a vraiment besoin de choses dérisoires en ce moment. le poids de notre actualité est trop fort. Trop pesant. Klein doit rester dans nos mémoires pour ce qu'il a fait, quand bien même il aurait failli...
RépondreSupprimerThis was greatt to read
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