« Nous ne donnons pas de définition de l'art – nous ne pouvons pas définir l'art. Nous créons l'art, mais on ne défini pas l'art. L'art c'est ce qu'un artiste fait – c’est tout. »
“We don’t offer a definition of art – we can’t define art. We create
art, but we don’t define it. Art is what an artist does – simple as that” (artWEEN, 15/07/2009)
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Michael Heizer, City (1970/72 - ?)
In the light of the two previous links, it is hard to resist comparing City and The Mastaba (first non-temporary outdoor artwork by Christo Jeanne-Claude). overgrowth, shape, geometry, durability, these are the features that immediately bring the two works closer, imagined at roughly the same time by artists radically different, not to say intrinsically opposed although belonging to the same “intellectual generation” (cf. Land Art by Gilles A. Tiberghien). The following interview confirms our point of view, and by the way live down these artistic labels that enclose the artists more often than they open our minds to their thought, which Germano Celant deplored shortly after inventing Arte Povera...
The Focus: How does a massive and permanent structure like this fit into your oeuvre, which has previously been characterized by transitory installations?
Jeanne-Claude: Now, what do you call permanent? On planet Earth nothing is permanent. But this isn’t a new departure in our work. Between 1958 and the late 60s we already created non-temporary sculptures made of barrels, which are now in museums and private collections. And the drawings for The Mastaba show that it was meant to be like this right from the start, in 1977. source
See also | Voir aussi
Stonehenge / Levitated Mass
Snapnotes (#58)
Snapnotes (#9)
Difficile de résister, à la lumière des deux hyperliens précédents, à la comparaison entre City et The Mastaba (première œuvre en extérieur non temporaire de Christo & Jeanne-Claude). Gigantisme, forme, géométrie, durabilité, tels sont les caractéristiques qui unissent d'emblée les deux œuvres imaginées à peu près au même moment par des artistes radicalement différents, pour ne pas dire intrinsèquement opposés bien qu'appartenant à la même « génération intellectuelle » (cf. Land Art de Gilles A. Tiberghien). L'interview qui suit conforte notre point de vue, et fait oublier au passage ces étiquettes artistiques qui enferment les artistes souvent bien plus qu'elles ne nous ouvrent à leur pensée, ce que déplorait Germano Celant peu de temps après avoir inventé l'Arte Povera...
The Focus : Comment une gigantesque structure permanente comme celle-ci s'intègrent à votre œuvre, qui auparavant se caractérisait par des installations éphémères ?
Jeanne-Claude : Là, qu'est-ce que vous appelez permanent ? Rien n'est permanent sur la planète Terre. Mais ce n'est pas un nouveau départ dans notre travail. Entre 1958 et la fin des années 60, nous avons déjà créé des sculptures non temporaires constituées de barils, qui sont aujourd'hui dans les musées et des collections privées. Et les dessins de The Mastaba montrent qu'il était censé être comme cela dès le début, en 1977. source
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Une confrontation plutôt saisissante
A rather striking confrontation...
Michael Heizer, City (1970/72 - ?)
In the light of the two previous links, it is hard to resist comparing City and The Mastaba (first non-temporary outdoor artwork by Christo Jeanne-Claude). overgrowth, shape, geometry, durability, these are the features that immediately bring the two works closer, imagined at roughly the same time by artists radically different, not to say intrinsically opposed although belonging to the same “intellectual generation” (cf. Land Art by Gilles A. Tiberghien). The following interview confirms our point of view, and by the way live down these artistic labels that enclose the artists more often than they open our minds to their thought, which Germano Celant deplored shortly after inventing Arte Povera...
The Focus: How does a massive and permanent structure like this fit into your oeuvre, which has previously been characterized by transitory installations?
Jeanne-Claude: Now, what do you call permanent? On planet Earth nothing is permanent. But this isn’t a new departure in our work. Between 1958 and the late 60s we already created non-temporary sculptures made of barrels, which are now in museums and private collections. And the drawings for The Mastaba show that it was meant to be like this right from the start, in 1977. source
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Stonehenge / Levitated Mass
Snapnotes (#58)
Snapnotes (#9)
Difficile de résister, à la lumière des deux hyperliens précédents, à la comparaison entre City et The Mastaba (première œuvre en extérieur non temporaire de Christo & Jeanne-Claude). Gigantisme, forme, géométrie, durabilité, tels sont les caractéristiques qui unissent d'emblée les deux œuvres imaginées à peu près au même moment par des artistes radicalement différents, pour ne pas dire intrinsèquement opposés bien qu'appartenant à la même « génération intellectuelle » (cf. Land Art de Gilles A. Tiberghien). L'interview qui suit conforte notre point de vue, et fait oublier au passage ces étiquettes artistiques qui enferment les artistes souvent bien plus qu'elles ne nous ouvrent à leur pensée, ce que déplorait Germano Celant peu de temps après avoir inventé l'Arte Povera...
The Focus : Comment une gigantesque structure permanente comme celle-ci s'intègrent à votre œuvre, qui auparavant se caractérisait par des installations éphémères ?
Jeanne-Claude : Là, qu'est-ce que vous appelez permanent ? Rien n'est permanent sur la planète Terre. Mais ce n'est pas un nouveau départ dans notre travail. Entre 1958 et la fin des années 60, nous avons déjà créé des sculptures non temporaires constituées de barils, qui sont aujourd'hui dans les musées et des collections privées. Et les dessins de The Mastaba montrent qu'il était censé être comme cela dès le début, en 1977. source
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